L’open source, ce n’est pas que pour les techs !

Julia Lehoux
Zenika
Published in
4 min readNov 6, 2020

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On associe souvent l’open source au code, mais l’open source, ça n’est pas QUE cela. Cette idée reçue éloigne d’autres types de contributeurs qui auraient aussi une vraie valeur à apporter à l’open source.

Je me pose la question depuis longtemps de ce que l’open source peut apporter à mon métier et comment moi-même je pourrais l’intégrer dans mes pratiques.

Je travaille dans une ESN, Zenika, qui porte la vision que l’on peut changer le monde grâce au numérique, grâce au code, grâce à l’open source. Je ne cherche pas à me convaincre de quelque chose, je le suis déjà, convaincue que cette vision est certes ambitieuse mais juste, et je veux moi aussi pouvoir la porter. Mais comment ?

En apportant ma pierre à l’édifice.

Contribuer avec nos propres moyens

Cela fait plusieurs mois qu’avec mon équipe et au contact de nos collègues, nous réfléchissons à intégrer l’open source dans notre approche du marketing et dans notre quotidien. Je ne vais pas vous donner la réponse ici, car cela fera l’objet d’un article plus complet lorsque nous aurons un peu plus de recul sur le sujet.

Cependant, là ou je veux en venir ici c’est qu’il est très facile de se lancer (oups j’ai spoilé la fin, mais lisez tout de même !)

Nous avons profité du Hacktoberfest cette année pour consacrer du temps, toutes les semaines, à un projet que chacune de nous porterait, avec la complicité de nos collègues pour nous guider.

Il faut le dire, nous avons beaucoup de chance, car nous sommes entourées de personnes passionnées et toujours enclines à partager leur savoir faire avec les newbies que nous sommes.

Alors comment on se lance ?

J’ai d’abord eu l’idée d’écrire mon article (pas celui-là, celui que je vous tease depuis tout à l’heure et qui arrivera plus tard, patience) en mode collaboratif directement dans Github. Je n’ai pas abandonné l’idée, mais un projet plus simple et utile (je crois) s’est présenté à moi.

À l’annonce du reconfinement, j’ai vu passer dans nos réseaux de communications internes beaucoup d’échanges autour du matériel pour s’équiper confortablement pour un télétravail optimal (micros casques, bureaux assis debout, écrans, chaises…). Ces échanges ayant lieu dans des chaînes de discussions différentes, j’ai proposé à mes collègues d’aller les centraliser dans un seul document pour que cette base de données puisse être utile et complétée par tous….

Et là, c’était le déclic ! Il était là mon premier projet open source, ma contribution utile en ces temps troublés ! Ouvrir cette liste de contributions à d’autres personnes même externes à Zenika, et leur permettre de gagner du temps grâce à nos propres retours d’expérience sur du matériel testé et approuvé. Et leur permettre d’y contribuer à leur tour.

De l’idée à la réalisation tout est allé très vite

J’ai parlé de mon projet à mes collègues, qui m’ont énormément encouragée (je vous ai dit que c’était les meilleurs ?). Et il se trouve que Julien Landuré, notre Directeur Technique Groupe, avait mis en place pendant le confinement #1 une liste de ressources collaborative autour des bonnes pratiques de télétravail Awesome Remote Work, qui contient un certain nombre de liens vers des articles, des vidéos, des conférences, sketchnotes, du contenu bien utile et inspirant.

Il m’a donc proposé de m’inclure dans son projet et d’y ajouter le mien.

Et tadaaaaaaam, le voici : Awesome Remote Work Equipment

En quelques heures, je suis passée maintainer sur un projet open source qui va être, je l’espère, utile et qui me permet aujourd’hui de mettre un pied à l’étrier, et ça, c’est vraiment une grande fierté et un accomplissement (oui je m’emballe, mais ça fait du bien).

Et après ?

Mon expérience ne s’arrête pas là bien sûr, car l’objectif de ma démarche est la suivante :

  • comprendre et savoir utiliser les “outils” que mes collègues utilisent au quotidien
  • démontrer que l’open source n’est pas que pour les tech
  • encourager d’autres personnes non tech à s’y mettre
  • contribuer tout court et avoir la sensation de faire quelque chose d’utile
  • comprendre aussi ce que c’est de maintenir un projet

C’est donc avec la tête comme ça 🤯 mais le ❤️ comme ça 🙌 que j’encourage mes semblables à se lancer, nous avons nous aussi un rôle à jouer dans le monde de l’open source.

J’ai hâte de vous en dire plus, avec un peu de recul, et que vous puissiez me raconter vos propres expériences.

Quelques remerciements

Je profite de ce court article pour remercier Julien Landuré, Antoine Céol, Raphaël Lemaire, Nicolas Moreau, Yann Bertrand, Benjamin Petetot, Yvonnick Frin, Anaëlle Huet, Débora Poirier et Cynthia Staebler, pour leur aide et leur temps, chacun à leur façon, apportés sur ces sujets. Et j’ai une petite spéciale dédicace à faire à Benjamin Plouzennec, car nos nombreux échanges sur le sujet m’ont clairement encouragée à approfondir le sujet.

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